L’intelligence chez les oiseaux
Qui n’a pas remarqué, un jour, un quiscale bronzé s’aventurer sur le balcon pour voler de la nourriture au chien, ou un étourneau sansonnet dénicher quelques restants en perforant le sac poubelle? À l’inverse, d’autres espèces ne semblent tout simplement pas douées pour développer de nouvelles capacités à profiter de telles sources de nourriture. Des chercheurs se sont demandés si cette forme d’intelligence – c’est-à-dire trouver des façons novatrices pour tirer profit d’un nouvel élément dans l’environnement – est due à un cerveau plus volumineux, ou tout simplement à plus de neurones dans des zones spécifiques du cerveau. Une équipe internationale de biologistes et d’éthologues, dont quelques-uns de l’Université McGill, a découvert que les deux paramètres agissaient ensemble pour améliorer « l’intelligence ». Cette équipe a pu estimer le nombre de neurones dans le pallium de 111 espèces, une partie spécifique du cerveau chez les oiseaux. Les oiseaux qui ont le plus de neurones sont ceux qui, sans surprise, deviennent plus novateurs quant à la recherche de nourriture. De plus, le professeur Louis Lefebvre de l’Université McGill a aussi fait le lien entre le temps passé au nid chez l’oisillon, et l’intelligence; plus la période d’émancipation est longue, plus il semble que ce facteur joue positivement sur les capacités cognitives d’une espèce.
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https://www.sciencedaily.com/releases/2022/08/220802175824.htm
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