Inquiétude pour nos érablières

Les effets des changements climatiques sont de plus en plus éloquents; s’ils entraînent des modifications dans les temps de floraisons de nos fleurs printanières, ils affectent aussi les arbres et plus largement les forêts qu’ils composent, notamment les érablières. Une équipe de chercheurs de deux universités – l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et l’Université du Québec en Outaouais (UQO) – ont décidé d’allier leurs efforts et leurs connaissances afin de dresser un bilan des faiblesses et des capacités d’adaptation des érables face aux variations plus drastiques du climat. Si l’arbre si cher à nos acériculteurs est entre autres fragile aux sécheresses et aux canicules, aura-t-il tendance à disparaître au sud de la province, pour étendre son aire de répartition vers le nord, là où la fraîcheur et l’humidité qui lui conviennent persistent? C’est l’une des questions à laquelle tentera de répondre cette équipe de chercheurs, composée notamment de Sergio Rosso, professeur d’écologie forestière à l’UQAC, et de Sylvain Delagrange, professeur à l’UQO en écophysiologie végétale.

Pour plus de renseignements :

https://ici.radio-canada.ca/mordu/3751/imaginer-futur-erables-sucre-changements-climatiques-quebec

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