Suivre leurs traces

Marcher dans les feuilles mortes apporte un grand sentiment de bien-être, c’est connu. Avec les pluies d’automne qui reviennent, on pourrait croire que l’activité est plus élevée dans la forêt. À l’instar de l’empreinte de ma semelle qui s’imprime dans la terre gorgée d’eau, chacun dévoile son passage en y laissant sa trace. Si ce n’était de cette preuve irréfutable, nos randonnées pourraient laisser croire que nous sommes seuls au monde dans cette grande paix, mis à part quelques écureuils roux faisant fi de notre présence, affairés à engranger leurs réserves pour l’hiver. À être témoin de la présence d’autant d’espèces qui cohabitent dans le plus grand silence, il y a matière à réflexion…

Josée Caron est directrice artistique au magazine Nature sauvage

Crédit photo : Josée Caron