Préoccupation généralisée pour les Montérégiennes
Les Montérégiennes faisaient récemment la manchette alors qu’un regroupement de neuf organismes œuvrant en conservation de la nature s’unissaient pour exiger une meilleure protection de ces territoires. Vouées à la conservation pour la plupart, lieux identitaires pour la majorité, les collines Montérégiennes connaissent dernièrement non seulement une hausse marquée de leur achalandage, mais aussi une foule de défis qui se dressent quant au maintien de leur faune et de leur flore. Les changements climatiques, l’arrivée de nouvelles espèces exotiques envahissantes, la destruction des habitats limitrophes et conséquemment le manque de connectivité pour de nombreuses espèces n’en sont que quelques exemples. Les voix représentant ces organismes interpellent 22 municipalités, 9 MRC et 2 agglomérations, ainsi que les gouvernements provincial et fédéral. Parmi cette Coalition, Hélène Panaïoti, directrice générale des Amis de la montagne (mont Royal), rappelle aussi que : « Les collines Montérégiennes se situent sur un territoire occupé par plus du tiers de la population du Québec. Pour les communautés qui les voisinent, ce sont des milieux de vie indispensables à leur bien-être, remplis d’histoire et de patrimoine. »
Crédit photo : Wikimedia Commons
Source La Presse +