Le microplastique s’invite à la table
Parmi les animaux marins les plus contaminés par les microplastiques, se retrouvent en tête de lice les huîtres, les moules et les pétoncles. Pour les amateurs de fruits de mer, cette recherche récente sur la faune benthique devrait inquiéter.
Rappelons que sont catégorisés «microplastiques» les morceaux, billes, et fibres de plastique mesurant moins de 5 millimètres. En voici quelques exemples : certains exfoliants corporels, les bouteilles d’eau en plastique à usage unique et les sacs de plastique fragmentés. L’étude menée par des chercheurs de l’Université de Hull a permis d’examiner les niveaux de contamination autant dans le poisson et les crustacés que les mollusques, utilisant des données datant de 2014 à 2020. Elle a révélé les niveaux de contamination jusqu’à : 10,5 microplastiques/g dans les mollusques, 8,6 microplastiques/g dans les crustacés et 2,9 microplastiques/g dans les poissons. L’auteur de cette étude, Evangelos Danopoulos, précise que les microplastiques auraient tendance à se loger dans les intestins et le foie. Puisque chez nous les mollusques sont généralement consommés entiers en comparaison au poisson dont les intestins et le foie sont retirés, le véritable taux de contamination chez les humains est difficile à quantifier. Les déchets de plastique générés dans le monde devraient tripler d’ici 2060, pour atteindre 155 à 265 millions de tonnes métriques par an. Faut-il le rappeler, réduire à la source la consommation de plastique est la seule véritable solution au mégaproblème des miroplastiques.
Pour en savoir plus :
https://www.sciencedaily.com/releases/2020/12/201223091547.htm#:~:text=The%20study%20shows%20microplastic%20content,by%20Europe%20and%20the%20UK.
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