Dormir comme les nomades

Votre cagibi vous a vu troquer les skis de fond pour le matériel de camping. Pourtant, l’incertitude de la météo et les flaques d’eau n’invitent pas encore à dormir à même le sol. La solution? Dormir en yourte. Les mois d’avril et mai sont tout indiqués pour cette habitation plus chaude et plus confortable que la tente, puis moins dispendieuse qu’un chalet. Si la chance vous sourit, vous vous endormez au son du ruisseau le soir pour vous réveiller à celui de bernaches qui survolent les lieux au matin. La yourte nous provient des nomades des steppes d’Asie centrale, tels les Turkmènes et les Mongols. Traditionnellement démontable avec son cadre en bambou et ses feuilles de feutre, cette habitation est encore utilisée dans certaines régions de ce vaste territoire. Le mot turc yurt signifie d’ailleurs « dortoir ». Ici, les matériaux sont autres, mais la configuration demeure. Plusieurs zecs – comme la zec Lac-au-Sable – parcs et réserves proposent l’expérience. Au sein de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), le parc national du Bic ainsi que le parc national de la Jacques-Cartier sont deux excellents endroits où s’initier. Rien de plus recommandé pour se sentir dépaysé en attendant les vacances d’été!

crédit photo : Sépaq