Bye bye
Au début septembre, les colibris ont disparu. Finies les danses vertigineuses autour de leurs mangeoires. Puis, c’est au tour des vols d’outardes d’envahir le ciel d’automne. Quel plaisir de les entendre nous saluer avec leur voix qui fait penser à un aboiement. Les quiscales bronzés ont aussi une façon bien particulière de nous dire à l’an prochain. Ils débarquent en gang… difficile de les rater. À la fin septembre, la couvée des dindons sauvages a presque atteint sa maturité. Ils sont très actifs à l’orée du bois et se promènent allègrement sur les chemins forestiers. Quant aux tamias et aux écureuils, ils sont complètement fous. Ils fouinent aux z’alentours, se disputent constamment, creusent des trous un peu partout et accumulent les provisions. Pendant ce temps, les castors sont en mode bûcheron, eux aussi en vue de l’hiver qui approche.
Pierre Hamel est éditeur au magazine Nature sauvage
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