Le cri de guerre des combattants

Le grand pic fréquente toute forêt ou parc boisé de banlieue du moment qu’il s’y trouve suffisamment d’arbres de bonne taille dans lesquels il peut s’y creuser une cavité pour y faire son nid. Au printemps, la compétition pour les bons sites de nidification est parfois intense entre les mâles qui tentent de défendre un territoire. Alors que j’étais tranquillement installé à la maison, une suite de Kok-kok-kok retentissants a d’abord attiré mon attention.

J’ai levé les yeux et regardé par la fenêtre : deux grands pics mâles se toisaient de part et d’autre d’un tronc à quelques pas de la vitre (on reconnaît les mâles à leur «moustache» rouge, une bande colorée prolongeant le bec vers l’arrière de la tête – celle de la femelle étant noire).

Longuement, ils se sont dévisagés avant  de prendre l’air pour disparaître dans le sous-bois tout en se picochant dessus violemment en plein vol ! Hormones printanières…

Michel Leboeuf est rédacteur en chef  de Nature sauvage