Almanach


Fruits attirants

Quelques baies bleu-noir couronnent l’extrémité d’une plante établie à l’ombre des grands arbres d’une érablière. Ce sont des fruits de médéole de Virginie, une vivace au feuillage verticillé, un terme qui signifie que le feuillage est disposé au même niveau autour de la tige, et sur deux étages dans le cas présent. La ... Afficher plus...

Un acrobate nocturne

La nuit tombe dans une forêt de conifères. Blotti au creux d’un arbre, un rongeur de la taille d’un écureuil roux se réveille, prêt à entreprendre ses activités. Le grand polatouche s’élance du haut d’une branche et plane jusqu’au sol, porté par la membrane tendue entre ses pattes et gouverné par sa queue aplatie. ... Afficher plus...

Se chauffer la couenne

Pendant la saison estivale, quelques plages et îlots rocheux de l’Arctique et du Grand Nord québécois accueillent des hordes de centaines de visiteurs affublés de longues défenses d’ivoire. En l’absence de glace, les morses s’y entassent pour muer, même si ces poids lourds ne sont pas très velus. Leur peau porte de courts ... Afficher plus...

Robuste punaise

En été, le plus gros insecte aquatique du Québec, le léthocère d’Amérique, prend son envol pour quitter étangs et bords de lacs dans le but de s’accoupler ou de dénicher de nouveaux territoires de pêche. Voilà qui explique la présence occasionnelle de cette punaise d’eau géante de 6 cm sur une pelouse ou sur l’asphalte. ... Afficher plus...

Pas tous orange, les cônes

Le mélèze laricin se démarque des autres conifères d’Amérique du Nord par la perte annuelle de tout son feuillage. Chaque printemps, ses branches se garnissent à nouveau de faisceaux de 15 à 60 aiguilles souples, d’un vert pâle bleuté. Les mélèzes matures, âgés de plus de dix ans, produisent ensuite des fleurs mâles ... Afficher plus...

Larves à la dérive

Coquillages, carapaces et autres trésors déposés par la marée du fleuve Saint-Laurent révèlent des pans de la vie marine qui s’y cache. Sur la plage, on découvre parfois les squelettes sphériques et dépourvus de piquants de l’oursin vert. Cet échinoderme hérissé d’épines et de podia, longs tubes dotés de ventouses, ... Afficher plus...

Curieux cône

La présence de petits cônes grisâtres à l’extrémité de branches de saules rend perplexe. Eh non, le saule ne produit pas de cocottes, il s’agit plutôt de galles en artichaut du saule, causées par un minuscule moucheron, la cécidomyie strobilaire. Cet insecte émerge de sa galle protectrice en avril, avant l’apparition des ... Afficher plus...

Déjeuners au nid

Gazouillis et bourdonnements ascendants attirent le regard vers un petit oiseau rayé brun. Agrippé à un cône d’épinette, il tente d’en extirper les graines à l’aide de son bec pointu. Le tarin des pins, un granivore nomade, parcourt les forêts de conifères ou mixtes à la recherche de sa pitance. Ses errances incluent parfois ... Afficher plus...

Concombre grimpant

Quelques tiges grimpantes desséchées, garnies de capsules vides, s’entremêlent autour des branches d’un arbre, accrochées par des vrilles. Seule l’enveloppe épineuse des fruits du concombre sauvage a résisté à l’hiver. Cette plante volubile, à croissance rapide, repousse à partir des graines de l’année précédente. Au ... Afficher plus...

Naître sur la glace

Un nouveau-né couvert d'un manteau blanc attend sa prochaine tétée, explorant les alentours sans trop s'éloigner. La femelle du phoque du Groenland a mis bas sur la banquise et se consacre à son blanchon pendant une douzaine de jours. Elle le gave de lait ultrariche, contenant parfois 40 % de gras, assez pour que le petit triple de ... Afficher plus...