Pas tous orange, les cônes
Le mélèze laricin se démarque des autres conifères d’Amérique du Nord par la perte annuelle de tout son feuillage.
Chaque printemps, ses branches se garnissent à nouveau de faisceaux de 15 à 60 aiguilles souples, d’un vert pâle bleuté. Les mélèzes matures, âgés de plus de dix ans, produisent ensuite des fleurs mâles chargées de pollen et de ravissants cônes femelles de moins de 2 cm. Ces derniers sont constitués d’une vingtaine d’écailles vertes, roses ou violacées imbriquées en rosettes, délicates oeuvres d’art naturelles. Avec le temps, les cônes s’assèchent, puis libèrent leurs graines à l’automne, avant que les aiguilles ne tapissent le sol d’une couverture dorée. Persistants, les cônes bruns et vides s’accrochent aux branches pendant un an, quelquefois davantage.
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