Cervelle d’oiseau

Malgré un poids plume d’à peine 12 g, les mésanges à tête noire font partie des espèces aviaires qui bravent l’hiver. Un cri familier, tchikadi-di-di, attire notre attention sur ces acrobates cherchant activement graines, insectes ou oeufs d’arthropodes. Afin de survivre durant la saison froide, les mésanges cachent de la nourriture dans les crevasses d’arbres et au sol, se fiant à leur mémoire pour la retrouver. Fait particulier parmi les vertébrés adultes, une partie du cerveau des mésanges prend de l’expansion en automne. L’hippocampe, zone responsable des facultés de la mémoire, se bonifie de 30% de nouvelles cellules. Cette adaptation temporaire contribue à leur survie, tout comme leur comportement grégaire, leurs communications élaborées et la fréquentation de mangeoires. Dès le printemps, le cerveau reprendra son volume habituel.

Crédit photo: Nature sauvage