Histoire de pêche

Splash! Un rapace fonce, serres premières, après avoir détecté sa proie du haut des airs.

Pas facile de saisir un poisson sans qu’il glisse entre les griffes. Pour le balbuzard pêcheur, un piscivore, cette habileté vitale est superbement maîtrisée. Ses pattes sont munies de longues serres et d’excroissances plantaires pointues qui assurent une bonne prise sur les proies visqueuses. Défi supplémentaire se posant à l’oiseau: il doit s’envoler avec un plumage mouillé et un fardeau sous les pattes. Des ailes puissantes lui permettent de s’extirper de l’eau et de s’ébrouer en vol. L’eau s’écoule sur ses plumes imperméabilisées. Le balbuzard agrippe fermement son repas, habituellement à deux pattes, deux doigts devant, deux doigts derrière. Il se dirige vers son nid, tenant la tête de son poisson vers l’avant, réduisant ainsi la résistance de l’air en vol.

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