De l’espoir contre le scarabée japonais

Le scarabée japonais est originaire du Japon mais a été introduit involontairement aux États-Unis en 1916.

Depuis lors, il a étendu son territoire et est couramment observé dans l’est du Canada. Il a également été repéré en Colombie-Britannique. Au stade adulte, le scarabée japonais est vorace et se nourrit d’une variété de feuilles et de pétales de plantes, d’arbustes et d’arbres tandis que les larves mangent les racines des pelouses et la font mourir. C’est un redoutable ravageur de jardins au milieu de l’été!

Mais il ne faut pas désespérer! L’aide arrive peut-être sous la forme d’une mouche parasitoïde (Istocheta aldrichi), elle aussi originaire du Japon où elle constitue un de ses principaux prédateurs naturels. Introduite aux États-Unis au début des années 1920 afin de contrôler ce scarabée, elle est observée au Canada depuis une dizaine d’années. Cette mouche pond ses œufs principalement sur le thorax des scarabées femelles pendant leur processus d’accouplement. Les larves sont visibles sous forme de petites taches blanches ovales, simples ou multiples. Une fois la larve éclose, elle perce un trou dans le scarabée et le tue lentement en le dévorant de l’intérieur vers l’extérieur. Donc, si vous apercevez des scarabées japonais parasités par des œufs, laissez-les vivre librement. Les mouches émergentes pourront alors infecter un plus grand nombre de ce coléoptère nuisible, propageant ainsi le cycle de contrôle. C’est ce qu’espèrent jardiniers et biologistes!

Crédit photo: Pierre Bonneau