Canards en transit

De drôles d’oiseaux foncés aux allures d’eiders reviennent des côtes atlantiques où ils ont hiverné pour une courte pause dans l’estuaire du Saint-Laurent.

Les macreuses à front blanc, des canards indigènes d’Amérique du Nord, se déplacent en groupes. Par temps calme, on peut entendre leurs battements d’ailes qui produisent des sifflements bien sonores. Séduction oblige, les mâles arborent leur plumage nuptial, exhibant une tête très noire où se découpent une tache blanche sur le front et une autre sur la nuque. Leur bec orange surdimensionné attire l’attention en raison de ses deux ronds blancs au coeur noir qui leur a valu le surnom de macreuses à lunettes. Moins voyantes, les femelles portent un plumage brun plutôt terne. Vers la mi-mai, les macreuses se rendront dans leur aire de nidification en forêt boréale et attendront la fonte des glaces pour construire un nid au sol près d’un lac, d’une rivière ou d’un milieu humide.

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