L’affaire est dans le sac
Petit mammifère hyperactif, le tamia rayé s’active en prévision de l’hiver. Pas de temps à perdre, il amasse noix et graines et les transporte vers son terrier ou les dissimule au passage dans un creux ou une autre cachette. Son secret ? Des abajoues à la capacité étonnante, poches extensibles entre ses joues et son cou. En poussant avec sa langue, le suisse réussit à y loger 70 graines de tournesol. Il en videra le contenu en comprimant ses abajoues de ses pattes avant comme s’il s’agissait d’un tube de dentifrice. Le nom tamia vient du grec et signifie « économe » ou « trésorier », ce qui correspond tout à fait à sa manie d’emmagasiner des réserves. Il lui arrive de stocker 7 L de provisions, qu’il détecte grâce à son odorat. Dans un cas documenté, un individu compulsif en avait amassé 36 L, de quoi calmer sa faim pour le reste de ses jours.